Les courses de lévriers
 
                                                                                                                                      photo Joseph Balsamello
 
 


Historique
 
Les courses de lévriers modernes trouvent leur origine dans la chasse.
La chasse avec des lévriers a été interdite en France en 1844 au motif que les lévriers étaient trop rapides et ne laissaient pas leur chance au gibier, les vrais motifs étant plutôt socio-politiques.

Des tentatives de courses en ligne droite ont eu lieu en Grande Bretagne à Hendon en 1876, et en France en 1879, mais ces expériences n’ont pas été développées.

Les courses ont émergées dans leur forme moderne (pistes ovales) avec l’invention du lièvre mécanique en 1912 par Patrick-Owen Smith, par analogie aux courses de chevaux.
En 1919, Smith a ouvert le premier cynodrome professionnel à Emeryville, en Californie.

Les courses sur cynodrome surtout destinées aux greyhounds ont été introduites en Grande-Bretagne dans les années 1920.
Une course internationale de racing eu lieu en 1922 en Allemagne à Dusseldorf avec pour race majoritaire le barzoï.
Comme beaucoup d'autres sports, les courses de lévriers ont connu leur plus haute fréquentation en Grande Bretagne juste après la seconde guerre mondiale ; il y a eu 34 millions de spectateurs payant en 1946. Mais leur fréquentation baisse depuis le début des années 1960.
 
En France les courses de Lévriers ont vraiment démarré en 1933 avec l'autorisation des courses de lévriers et du pari mutuel. Le seul cynodrome professionnel de Courbevoie, qui fonctionna 18 ans, a fermé en 1951 pour des raisons fiscales.
L’apogée des sociétés de courses de Lévriers en France a été atteint dans les années 80. En 1986 le montant total des enjeux était près des 10 millions de Francs, soit 1 525 000 €.

Dans certains pays  les courses de lévriers sont professionnalisées : Australie, Irlande, Grande Bretagne, Nouvelle Zélande, USA.
Dans plusieurs pays européens les courses de lévriers sont un loisirs pour les propriétaires de lévriers sans enjeu financier : Belgique, Danemark, République Tchèque, Finlande, France, Allemagne, Hongrie, Pays-Bas, Suède, Suisse…


 
Les courses à pari mutuel
 
C'est un spectacle et un jeu d'argent (pari mutuel sur le cynodrome) dans l'objectif de l'amélioration et l'encouragement à l'élevage des races de lévriers. En France les gains des lévriers sont de l'ordre de quelques euros. Par contre les rapports pour les parieurs peuvent être plus intéressants que ceux des courses hippiques.
 
Les épreuves de travail (épreuves nationales sur cynodrome)
 
Les épreuves de travail de la société centrale canine ont été créées à l’initiative de messieurs Lelong et Quéinnec, et sont devenues officielles en 1977. Elles ont pour but la sélection et l'amélioration de la race ; il n'y a ni pari ni gain pour les vainqueurs. L'enjeu est l'obtention de qualificatifs et de titres mettant en valeur l'élevage et la qualité des reproducteurs.

Le premier réglement avait introduit des points de comportement. Une modification de ce réglement au début des années 1980 a supprimé ces points pour ne garder que le chronomètre.
2 épreuves allient course et beauté : le grand prix de la SCC et le lauréat beauté/performance.



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